Faîtage

Faîtage, qu'est-ce ce que c'est ?

Dans une toiture à deux pans, les versants se rencontrent au sommet de la couverture et forment une ligne que l’on appelle faîte. L’ouvrage qui recouvre ce faîte se nomme faîtage. C’est une partie essentielle du toit car elle doit, en liant les deux versant, assurer sa solidité ainsi que son étanchéité, tout en se fondant dans son esthétique. Il en existe de multiples sortes, toutes différentes en fonction des matériaux qui composent la couverture : ardoise, tuiles, zinc …

FAÎTAGE - CB Renovation Buret

Les différents types de faîte

Toiture en tuile

Il existe deux types de faîte dans le cas d'une couverture en tuiles :

Scellé : les tuiles faîtières, recouvrant la ligne de jonction des deux versants du toit, sont scellées au mortier sur la panne faîtière. La dernière rangée de tuiles est bien souvent encastrée dans ce mortier. À chaque bout de la faîtière, un petit dispositif nommé fronton est installé pour assurer l'étanchéité du toit. C'est une technique solide, mais le mortier risque de se fissurer à cause des mouvements de la charpente bois, et donc de la panne faîtière – rappelons que le bois est un matériau qui travaille dans le temps et en fonction des conditions climatiques, contrairement au mortier.

À sec : une bavette d'étanchéité est installée sur la panne faîtière ; au-dessus de cette bavette, un dispositif nommé closoir permet l'aération de la toiture. Enfin, les tuiles faîtières surmontent ce closoir.
Cette deuxième technique, bien que moins solide que la première, a néanmoins l'avantage d'être souple et de ne pas se fragiliser à cause du bois : la bavette d'étanchéité et le closoir suivent les mouvements de la charpente.

Toiture en ardoise

Pour une couverture en ardoise, on utilise la technique du lignolet, c'est-à-dire que l'on ajuste les têtes des pierres et qu'on les recouvre avec des pointes en cuivre. Le tout est colmaté pour assurer l'étanchéité. La direction du vent dominant doit être sérieusement étudiée, sinon l'ouvrage court le risque d'être arraché.

Toiture en bac acier

Dans ce cas, on utilise une plaque pliée en V, bien souvent en zinc, en aluminium ou en PVC. Ce profil surmonte le faîte et recouvre les premiers centimètres de chaque versant. Des crans permettent de l'emboîter sur les ondes de la tôle de la couverture. Parfois, la faîtière n'a pas de crans : il faut alors redresser les extrémités de chaque tôle avec une pince pour assurer l'étanchéité de la couverture.

Toiture en zinc

Le faîte d'une toiture en zinc est semblable à celui d'une toiture en bac acier ; seuls les crans sont absents, car les plaques de zinc sont parfaitement plates. On utilise donc une bande du même métal que l'on replie, et que l'on installe à cheval sur le faîte tout en recouvrant en partie la dernière rangée de plaques.

Le prix de faîtage

Il est impossible de déterminer à l’avance le prix total d’un nouvel ouvrage faîtier. En revanche, il est envisageable d’en avoir une idée générale en fonction de plusieurs facteurs, tels que le matériau de la couverture, l’accessibilité à la toiture, sa taille, son état …

Ainsi, dans le cas d’une toiture en tuile, on comptera au total, en comprenant la dépose de l’ancienne, entre 100 et 150 € le mètre linéaire pour une faîtière à sec, et entre 100 et 200 € pour une scellée. Une toiture en ardoise est plus accessible : un lignolet exigera en moyenne 60 € le mètre linéaire. Enfin, une faîtière en zinc sera aux alentours de 35 € le mètre linéaire, pose comprise.

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